SAINT-JUST ORATEUR
SAINT-JUST ORATEUR
SAINT-JUST ORATEUR
« Ceux qui font des révolutions dans le monde, ceux qui veulent faire le bien ne doivent dormir que dans le tombeau. » Saint-Just
SAINT-JUST
Articles généraux sur la vie et l’œuvre de Saint-Just. Un film du réalisateur Camille Vidal-Naquet sur la Maison de Saint-Just auquel j’ai participé est également présenté sur cette page.
Biographie de Saint-Just
Sujet : Écrite en collaboration avec Frédéric Crucifix pour le site Internet de l’Association pour la sauvegarde de la Maison de Saint-Just, cette biographie retrace en quelques pages les principaux événements de la vie de Saint-Just en insistant sur les années 1792-1794 durant lesquelles il est membre de la Convention nationale puis du Comité de salut public.
Pour citer ce texte : Frédéric Crucifix et Anne Quennedey, « Saint-Just (1767-1794) : biographie », site Internet www.annequennedey.com, 2020, 5 pages.
Saint-Just ou le « génie de la jeunesse » mis au service de la Révolution
Sujet : Cette étude que m’a commandée le directeur de l’Irelp revient sur l’importance qu’eut l’âge de Saint-Just dans sa trajectoire politique. Elle part de la thèse défendue en 1945 par André Breton d’un « génie de la jeunesse » que caractérisent ses « solutions audacieuses » pour relire en une dizaine de pages les faits les plus marquants de la vie du révolutionnaire.
Article publié dans Recherches & Études. La revue de l’Irelp, n° 17, octobre 2023, p. 19-33 (numéro spécial « Révolution et Première République »).
Saint-Just, mémoire et histoire. Regards croisés
Sujet : Pour le deux cent cinquantième anniversaire de la naissance de Saint-Just, les Annales historiques de la Révolution française ont publié une rubrique « Regards croisés » consacrée à ce révolutionnaire. Nous reproduisons ici les réponses que nous avons données aux questions de Dominique Godineau et Laurent Brassart qui portaient sur la formation intellectuelle de Saint-Just, son travail de théoricien politique et son rapport avec la pensée de Robespierre, les thèse du jeune Conventionnel sur les question sociales, sur la Terreur et sur la vertu politique, enfin son actualité historiographique et mémorielle.
Réponses publiées dans les Annales historiques de la Révolution française, n° 390, octobre-décembre 2017, p. 176-201.
Saint-Just et l’entertainment : enquête sur un manteau de peau humaine
Résumé : L’actualité a fourni l’occasion de cette étude qui prolonge les recherches que nous avons menées pour notre livre L’Éloquence de Saint-Just à la Convention nationale : un sublime moderne (Seconde partie, chapitres II à IV) sur l’image que la postérité a donnée de Saint-Just. Récemment, le jeu vidéo à succès Assassin’s Creed Unity l’a présenté comme un révolutionnaire qui aurait porté un manteau de peau humaine. À l’origine de ce fantasme, on trouve deux textes datant des premières années de la Restauration : un extrait des Mémoires du Conventionnel Harmand de la Meuse qui, avons-nous montré, est apocryphe ; et un faux rapport vantant la qualité vestimentaire des peaux humaines qui, depuis le XXe siècle, est attribué à Saint-Just, alors qu’il est l’œuvre de l’ex-agent royaliste Montgaillard, qui l’a publié dans son Histoire de France. Il a été possible d’indiquer les mobiles, politiques, qui ont conduit à faire circuler dès 1795 de telles rumeurs sur un nombre important de révolutionnaires. Si, à partir du XIXe siècle, les accusations concernant des vêtements de peau humaine se sont concentrées sur le seul Saint-Just, c’est en raison du portrait physique et moral mythique lui attribuant cruauté et beauté mais aussi un certain dandysme qui a été fait de lui par des écrivains de second ordre hostiles à la Révolution avant d’être repris et magnifié par des auteurs comme Lamartine, Hugo et Michelet.
Article paru dans le Bulletin de l’A.M.R.I.D., n° 78, juin 2016, 8 pages. Une version écourtée de cet article a également été publiée sous le titre « Saint-Just dans Assassin's Creed Unity : une mise au point » sur le site de l’Association pour la sauvegarde de la Maison de Saint-Just.
Saint-Just amateur de théâtre d’après un poème inconnu, les Vers à M. Dorfeuille
Résumé : Saint-Just a composé en 1789 un poème intitulé Vers à M. Dorfeuille, après lui avoir vu joué Oreste d’Andromaque. Ce poème est un éloge du comédien Philippe-Antoine Dorfeuille que celui-ci a publié en 1791 dans sa Lanterne magique patriotique dans le but de laver l’affront qu’avait représenté l’échec de ses deux tentatives pour entrer à la Comédie-Française. Les registres de ce théâtre permettent de dater précisément ce poème qui fut écrit très peu de temps après la représentation du 26 février 1789. Des recoupements avec Organt ainsi qu’avec une autre pièce de vers de Saint-Just, l’Épigramme sur le comédien Dubois, autorisent à considérer que Saint-Just est bien l’auteur des Vers à M. Dorfeuille. Ce poème apporte des informations sur la période de la vie de Saint-Just qui précède immédiatement la Révolution. Du point de vue littéraire, sa découverte invite à reconsidérer le jugement qui a été porté sur cette production de la prime jeunesse de Saint-Just que sont ses œuvres poétiques.
Article publié dans les Annales historiques de la Révolution française, n° 400, avril-juin 2020, p. 31-50.
Les lectures d’un dirigeant politique dans les temps révolutionnaires
Sujet : Ce court texte synthétique revient sur les préférences intellectuelles de Saint-Just telles que l’inventaire de sa bibliothèque en l’an III permet de les connaître, en les confrontant à une anecdote rapportée par son ancien ami Augustin Lejeune.
Texte publié dans le catalogue de l’exposition Auteur/Lecteur, Jean Vilbas (dir.), Réseau des maisons d'écrivains et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France, 2020, p. 23-27. On trouvera l’intégralité du catalogue sur cette page.
La bibliothèque de Saint-Just : catalogue et essai d’interprétation critique
Résumé : Cet article écrit en collaboration avec Catherine Gosselin et Louise Tuil peut être considéré comme un complément de l’annexe de notre ouvrage L’Éloquence de Saint-Just à la Convention nationale : un sublime moderne intitulée « Catalogue détaillé de la bibliothèque de Saint-Just ». Le catalogue des livres de Saint-Just est en effet suivi d’un examen critique qui prend en compte l’ensemble des livres répertoriés en les classant par domaines de connaissance. Avec soixante-treize volumes, la bibliothèque de Saint-Just est l’une de celles des révolutionnaires condamnés les plus modestes. La part des livres en rapport avec la Révolution y est importante, de même que celle qu’y occupent les philosophes du XVIIIe siècle. L’histoire et le droit sont moins représentés. Le fort intérêt pour la philosophie morale et les questions politiques que cette bibliothèque manifeste ne saurait étonner de la part d’un député membre du Comité de salut public. Les lectures de Saint-Just montrent aussi une attirance pour les penseurs anglo-saxons, pour l’Antiquité romaine et, de façon plus inattendue, pour la Chine et l’Inde. La bibliothèque contient un nombre remarquable d’ouvrages de littérature. On trouve notamment dans sa bibliothèque les discours de Cicéron dans une édition bilingue et ceux de Démosthène dans une traduction française parue sous la Révolution. Mais l’ouvrage de littérature le plus intéressant de cette bibliothèque est la Jérusalem délivrée dans une édition de 1793. Mise en perspective avec un développement du Projet d’institutions de Saint-Just, l’acquisition tardive de cette édition du poème du Tasse montre que le Conventionnel menait, les derniers mois de son existence, une réflexion sur les conditions de possibilité et l’utilité politique d’une poésie épique moderne. Cet inventaire permet ainsi de mettre en lumière des lectures que l’on ne soupçonnerait pas en son absence. Un développement sur le devenir des livres de Saint-Just après la mort de leur propriétaire conclut l’article.
Article de Louise Ampilova-Tuil, Catherine Gosselin et Anne Quennedey publié dans les Annales historiques de la Révolution française, n° 379, janvier-mars 2015, p. 203-222.
Un livre de la Bibliothèque nationale ayant appartenu à Saint-Just : photographies et description
Sujet : En complément à mes travaux sur l’inventaire de la bibliothèque parisienne de Saint-Just, je présente ici quelques photographies accompagnées d’un commentaire de l’un des livres que le jeune Conventionnel conservait dans son appartement de la rue de Caumartin.
Pour citer ce texte : Anne Quennedey, « Un livre de la Bibliothèque nationale ayant appartenu à Saint-Just : photographies et description », site Internet www.annequennedey.com, 2021, 5 pages.
Saint-Just et sa Maison à Blérancourt
Sujet : Ce texte est une brève présentation de Saint-Just et de sa Maison à Blérancourt rédigée pour l'album illustré d'aquarelles d'Anne-Marie Giraudet réalisé par le Réseau des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France à l'occasion du Festival Résonances 2023.
Texte publié dans l'album Visages d'écrivain illustré par Anne-Claire Giraudet, Réseau des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France, 2023, p.48-50.
La renaissance de la Maison de Saint-Just à Blérancourt. Entretien avec Bernard Vinot
Sujet : Cette interview de Bernard Vinot, fondateur de l’Association pour la sauvegarde de la Maison de Saint-Just à Blérancourt et auteur d’une biographie de Saint-Just parue chez Fayard faisant autorité, a été réalisée avec Jacques Bernet le 11 septembre 2011 dans le cadre du tournage d’un film sur l’histoire de la restauration de l’édifice. Elle a servi de support au court métrage réalisé par Camille Vidal-Naquet présenté ci-dessous.
Interview de Bernard Vinot menée par Jacques Bernet et Anne Quennedey et publiée dans les Annales Historiques Compiégnoises, n° 125-126, printemps 2012, p. 36-44.
La Maison de Saint-Just : interview de Bernard Vinot
Sujet et fiche technique : Le réalisateur Camille Vidal-Naquet, dont les films Sauvage, Mauvaise Tête et Backstage ont été primés au Festival de Cannes et dans de nombreux festivals internationaux, est l’auteur de ce court-métrage datant de 2011. Il est actuellement présenté dans la Maison de Saint-Just à Blérancourt.
Réalisateur : Camille Vidal-Naquet
Chef de projet : Anne Quennedey
Images : François Reumont
Montage et mixage : Qutaiba Barhamji
Musiques : Vivien Villani
Interview : Jacques Bernet et Anne Quennedey
LIENS :
Une présentation du dernier film de Camille Vidal-Naquet